Zubair UB, Mumtaz H et Khan NA
Objectif : Déterminer la qualité subjective du sommeil chez les personnes employées temporairement à haute altitude et analyser les facteurs associés à une mauvaise qualité de sommeil.
Conception de l'étude : Étude transversale descriptive
Français : Sujets et méthodes : L'échantillon de population était composé d'hommes vivant à une altitude de 4 500 mètres ou plus au-dessus du niveau de la mer dans les chaînes de montagnes du Karakorum, dans la périphérie du district de Skardu, pendant plus d'un mois et moins de trois mois, et ayant un IMC normal et une bonne qualité de sommeil au niveau de la mer. La qualité du sommeil a été évaluée à l'aide de l' indice de qualité du sommeil de Pittsburgh (PSQI). La relation entre l'âge, l'altitude, le tabagisme, l'utilisation de naswar, les réveils fréquents pendant la nuit, l'inconfort lié à la température, les appels multiples aux toilettes, les problèmes liés à l'environnement (trop de personnes dans une pièce, ronflement du compagnon, pièce en désordre), l'inquiétude incontrôlable et les difficultés respiratoires a été évaluée avec les troubles du sommeil.
Résultats : Au total, 103 hommes ayant une bonne qualité de sommeil au niveau de la mer lors du dépistage via le PSQI ont été inclus dans l'analyse finale. Parmi eux, 39,8 % ont persisté avec une bonne qualité de sommeil, tandis que 60,2 % avaient une mauvaise qualité de sommeil à HA. Après avoir appliqué la régression logistique, nous avons constaté que le tabagisme, les réveils fréquents, les inquiétudes incontrôlables et les difficultés respiratoires étaient significativement associés à une mauvaise qualité de sommeil à HA. Conclusion : Cette étude a montré une forte prévalence de mauvaise qualité de sommeil chez les individus à haute altitude. Une attention particulière doit être accordée aux fumeurs et à ceux qui souffrent de difficultés respiratoires ou qui restent inquiets ou anxieux la plupart du temps.